L'exposition Peintures des lointains rassemble des œuvres de la fin du XVIII^e siècle au milieu du XX^e siècle, toutes issues des collections du musée du Quai-Branly-Jacques-Chirac. Elles révèlent l’évolution du regard porté en Occident sur les peuples, sociétés et territoires plus ou moins lointains.

L’Odalisque d’Ange Tissier côtoie Le portrait d’un Amérindien de Georges Catlin, Les scènes de la vie quotidienne du Caire d’Émile Bernard voisinent avec une œuvre gravée de Tahiti signée Paul Gauguin.

Miroirs de l'histoire artistique et politique, les œuvres, nées d'initiatives individuelles ou exécutées sur commande, oscillent entre onirisme et naturalisme, fantasme et documentaire, romantisme et propagande coloniale. La collection interroge l'évolution du regard artistique face à l’inconnu, raconte la rencontre avec l'Autre et l'Ailleurs.

Héritée des institutions qui, à la suite de l’exposition coloniale internationale de 1931, ont précédé le musée du Quai-Branly-Jacques-Chirac, cette collection est aussi enrichie de récentes acquisitions.

Largement méconnue, elle a été présentée pour la première fois à Paris en 2015, lors d’une grande exposition temporaire.

Le musée du Quai-Branly-Jacques-Chirac et la Ville du Mans poursuivent avec cette exposition leur collaboration fructueuse initiée en 2009.

Peintures des lointains est la 11^e exposition proposée au Mans après notamment Tatoueurs, Tatoués en 2020, L'univers flottant de Paul Jacoulet en 2018, Chasses magiques en 2016 ou encore Masques, beauté des esprits en 2015.

Des liens se sont tissés entre les deux structures en cohérence avec les engagements de la ville pour la mise en valeur de toutes les cultures et civilisations. Le musée du Quai-Branly-Jacques-Chirac porte ainsi au Mans le dialogue des cultures.